D’après Abu Wâ’îl, Hudhayfa (r) dit: «’Umar (r) demanda: « Qui d’entre vous retient encore le hadîth du Messager de Dieu (ç) sur la fitna?- Moi, répondis-je, je le retiens comme il a été dit par le Prophète. – Tu en es capable… Comment est la chose? – La fitna de l’homme avec son épouse, ses enfants et ses voisins sera expiée par la prière, l’aumône et par le fait de recommander le bien convenu. – Ce n’est pas cette fitna que je veux; je veux plutôt celle qui s’agite comme les vagues de la mer. – 0 Commandeur des croyants! son mal ne te touchera pas; il y a entre toi et elle une porte fermée. – Cassera-t-on cette porte ou l’ouvrira-t-on? – Elle sera cassée! – Si on la casse, elle ne se refermera jamais.
– Certainement. »»
Abu Wâ’îl: Comme nous n’osions pas l’interroger sur la personne qui correspondait à la porte, nous dîmes à Masrûq: « Interroge-le! » En effet, Masrûq interrogea Hudhayfa qui dit: « C’est ‘Umar (r) – A-t-il su celui que tu visais? demandâmes-nous. – Oui, comme il sait qu’avant le matin il y a la nuit. C’est que je lui ai rapporté un hadîth qui n’est pas du tout faux. »
