Sahl dit: «Il y avait parmi nous une femme qui plantait des betteraves sur les bords du ru de son champ. Et à chaque vendredi, elle arrachait les racines et les mettait dans une marmite en y ajoutant une poignée d’orge et en laissant le tout bouillir. Ces racines de betterave étaient à la place de la viande.
«Après la fin de la prière du vendredi, nous passions la saluer. Elle nous présentait alors ce mets et nous le mangions. D’ailleurs, nous attendions [souvent] le jour du vendredi pour ce mets.»