Sur celui qui, frappé par un malheur, ne laisse pas apparaître sa tristesse

‘Anas ben Mâlik (r) dit: «Un fils d’Abû ‘Talha tomba malade. Puis, il mourut alors qu’ Abu Talha était dehors. Sa femme, ayant constaté la mort du fils, prépara quelque chose. Ensuite, elle plaça le corps dans un coin de la maison. A son retour, Abu ‘Talha s’enquérit auprès de sa femme de l’état de l’enfant. « Il s’est calmé maintenant, dit-elle, j’espère qu’il s’est reposé. » Abu ‘Talha crut que sa femme disait la vérité et alla se coucher.
«Mais à son réveil, au matin, et après qu’il eut fait ses ablutions majeures, sa femme le retint au moment où il s’apprêtait à sortir et l’informa de la mort de son fils. Après quoi, il alla faire la prière avec le Prophète (ç) puis mit ce dernier au courant de ce qui s’était passé entre lui et sa femme. Alors, le Messager de Dieu (ç) lui dit: « Puisse Dieu bénir votre nuit passée ensemble! »»