Une image avec le hadith : D’après ‘Abd al Muttalib Ibn Rabi’a Ibn al-Harith lui rapporte : « Rabi’a Ibn al Harith et al-‘Abbas Ibn ‘Abd al-Muttalib se réunirent et dirent : « Par Allah ! ? Ils collecteraient les dons des gens et seraient payés comme tout autre ». Tandis qu’ils en discutaient, ‘Ali Ibn Abi Talib arriva et s’arrêta près d’eux, et ils lui en firent part. ‘Ali Ibn Abi Talib dit : « Ne le faites pas ! Par Allah ! (Le Prophète (ç) n’y accédera guère ! » Rabi’a Ibn al-Harith se tourna vers lui et rétorqua : « Par Allah ! Tu ne dis cela que par jalousie envers nous. Par Allah ! Tu as pu devenir le gendre du Messager d’Allah (ç), mais nous ne t’avons pas jalousé « Ali dit alors : « Envoyez-les ! » Les deux jeunes partirent alors et ‘Ali s’allongea. IL dit «  Comme le Messager d’Allah (ç) priait le zuhr, nous le devançâmes et nous tînmes près de sa demeure jusqu’à ce qu’il arrive. Il nous prit par les oreilles et dit : « Ouvrez votre cœur ! » Il entra et nous le suivîmes. Il se trouvait ce jour-là chez Zaynab Bint Jahsh. Chacun de nous attendait de l’autre qu’il parle. Finalement, l’un de nous déclara : « Ô Messager d’Allah ! Tu es l’être le plus bienfaisant et le plus respectueux des liens familiaux. Nous avons atteint l’âge du mariage. Nous sommes venus afin que tu nous emploie à certaines de ces aumônes. Nous t’amènerions (les dons) comme le font les autres et serions payés comme tout autre. » » IL observa un long silence, si bien que nous désirâmes à nouveau lui parler. Mais Zaynab se mit à nous faire signe derrière le rideau de ne pas lui adresser la parole. Ensuite, le Prophète (ç) répondit : « Certes l’aumône ne convient pas à la famille de Muhammad. Ce ne sont que les impuretés des gens. Appelez-moi Mahmiya – il était préposé au quint – et Nawfal Ibn al-Harith Ibn ‘Abd al-Muttalib ! » Les deux arrivèrent. Le Prophète (ç) s’adressa alors à Mahmiya : « Marie ta fille à ce jeune homme ! – Fadl Ibn ‘Abbas », ce qu’il fit. Il enjoignit ensuite à Nawfal Ibn al-Harith : « Marie ta fille à ce jeune homme ! – moi-même » et il me maria. S’adressant à Mahmiya, il dit : « Paie du quint autant et autant comme dot de leur part ! » Al-Zuhri dit : « Il ne m’a pas spécifié ce montant ». Hadith rapporté par Mouslim (n°1072)

N’enverrons –nous pas ces deux jeunes – en parlant d’al-Fadl Ibn ‘Abbas et moi – au Messager d’Allah (ç) pour le convaincre de les employer aux aumônes

D’après ‘Abd al Muttalib Ibn Rabi’a Ibn al-Harith lui rapporte : « Rabi’a Ibn al Harith et al-‘Abbas Ibn ‘Abd al-Muttalib se réunirent et dirent : « Par Allah ! ? Ils collecteraient les dons des gens et seraient payés comme tout autre ». Tandis qu’ils en discutaient, ‘Ali Ibn Abi Talib arriva et s’arrêta près d’eux, et ils lui en firent part. ‘Ali Ibn Abi Talib dit : « Ne le faites pas ! Par Allah ! (Le Prophète (ç) n’y accédera guère ! » Rabi’a Ibn al-Harith se tourna vers lui et rétorqua : « Par Allah ! Tu ne dis cela que par jalousie envers nous. Par Allah ! Tu as pu devenir le gendre du Messager d’Allah (ç), mais nous ne t’avons pas jalousé « Ali dit alors : « Envoyez-les ! » Les deux jeunes partirent alors et ‘Ali s’allongea. IL dit « Comme le Messager d’Allah (ç) priait le zuhr, nous le devançâmes et nous tînmes près de sa demeure jusqu’à ce qu’il arrive. Il nous prit par les oreilles et dit : « Ouvrez votre cœur ! » Il entra et nous le suivîmes. Il se trouvait ce jour-là chez Zaynab Bint Jahsh. Chacun de nous attendait de l’autre qu’il parle. Finalement, l’un de nous déclara : « Ô Messager d’Allah ! Tu es l’être le plus bienfaisant et le plus respectueux des liens familiaux. Nous avons atteint l’âge du mariage. Nous sommes venus afin que tu nous emploie à certaines de ces aumônes. Nous t’amènerions (les dons) comme le font les autres et serions payés comme tout autre. » » IL observa un long silence, si bien que nous désirâmes à nouveau lui parler. Mais Zaynab se mit à nous faire signe derrière le rideau de ne pas lui adresser la parole. Ensuite, le Prophète (ç) répondit : « Certes l’aumône ne convient pas à la famille de Muhammad. Ce ne sont que les impuretés des gens. Appelez-moi Mahmiya – il était préposé au quint – et Nawfal Ibn al-Harith Ibn ‘Abd al-Muttalib ! » Les deux arrivèrent. Le Prophète (ç) s’adressa alors à Mahmiya : « Marie ta fille à ce jeune homme ! – Fadl Ibn ‘Abbas », ce qu’il fit. Il enjoignit ensuite à Nawfal Ibn al-Harith : « Marie ta fille à ce jeune homme ! – moi-même » et il me maria. S’adressant à Mahmiya, il dit : « Paie du quint autant et autant comme dot de leur part ! » Al-Zuhri dit : « Il ne m’a pas spécifié ce montant ».

Hadith rapporté par Mouslim (n°1072)