Selon Zaynab (que Dieu l’agrée) : L’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit, en s’adressant aux femmes : « Femmes! Faites l’aumône, même avec vos bijoux ». Je retournai chez moi et je dis à -mon mari- : « Tu es un homme pauvre et l’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vient de nous ordonner de faire l’aumône. Va lui demander s’il m’est possible de te faire la charité; sinon je la donnerai à quelqu’un d’autre ». Il me répondit : « Il vaut mieux que tu ailles toi-même lui demander cela ». Zaynab poursuivit : Je me rendis chez l’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et je trouvai à sa porte une femme des ‘Ansâr qui était venu pour la même raison. L’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait un aspect majestueux et impressionnant. Ce fut Bilâl qui nous reçut et nous lui dîmes : « Rends-toi chez l’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et informe-le qu’il y a deux femmes à sa porte et qu’elles voudraient savoir s’il leur était permis de donner l’aumône à leurs maris et aux orphelins qui sont à leurs charges, et ne lui communique pas surtout notre identité ». Bilâl entra chez l’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et lui fit part de notre question. Il l’interrogea : « Qui sont-elles? » – « Une femme des ‘Ansâr, lui répondit-il, et Zaynab ». – « Laquelle des Zaynab? », demanda-t-il. – « La femme de L’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : « Elles auront ainsi deux récompenses : celle d’entretenir le lien familial, et celle de faire l’aumône ».