Chaqîq dit: «J’étais assis avec ‘Abd-ul-Lâh et Abu Mûsa al-‘Ach’ary lorsque celui-ci dit au premier: « Si un homme est en état de janâba et ne trouve pas d’eau durant tout un mois, ne doit-il pas dans ce cas faire des ablutions sèches et prier?… Et que feriez-vous de ce verset qui se trouve dans la sourate d’al Mâ’ida: et ne trouviez pas d’eau, utilisez en substitution on sol sain pour en passer sur votre visage et vos mains(l)_
– Si on permet cela aux gens, on ne tardera pas à les voir laisser l’eau qu’ils croient froide et faire des ablutions sèches avec du sol. »»
Al-‘A’mach: «C’est à cause de cela que vous avez manifesté des réserves? – Oui, répondit Chaqîq.»
Chaqîq: «Abu Mûsa dit alors: « N’as-tu pas remarqué ce que ‘Ammar avait dit à ‘Umar: Une fois, le Messager de Dieu (ç) m’avait envoyé pour une affaire… J’étais ensuite tombé en état de janâba mais je n’avais pas trouvé d’eau; ce qui m’avait poussé à me rouler dans le sable de la même manière que le fait une bête. [A mon retour], je mis le Prophète (ç) au courant. Il me dit: // t’aurait suffi de faire cela et il frappa alors les paumes sur le sol par une seule fois, les secoua, puis essuya le dos de sa main, par sa gauche – ou: le dos de sa main gauche par sa paume-, après cela, des deux paumes, il essuya son visage. »
«’Abd-ul-Lâh: « N’as tu pas remarqué que ‘Umar n’était pas convaincu par les paroles de ‘Ammâr? »»
Ya’la ajouta ceci: D’al-‘A’mach, de Chaqîq [qui dit]: «J’étais avec ‘Abd-ul Lâh et Abu Mûsa lorsque celui-ci dit [au premier]: « N’as-tu pas entendu que ‘Ammâr avait dit à ‘Umar: Une fois, le Messager de Dieu (ç) nous envoya [en mission], toi et moi. Je tombai ensuite dans l’état de janâba, ce qui me poussa à me rouler dans le sable. A notre retour chez le Messager de Dieu (ç), nous l’informâmes. Il [me] dit alors: Il t’aurait suffi de faire cela, et il s’essuya le visage et les deux paumes par une seule fois. »»