3 mars 2020
Une image avec le hadith : D’après Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’Islam est construit sur cinq - piliers ou obligations - : La chahada (ou profession de foi) attestant qu’il n’y a pas de divinité hormis Dieu et que Mohammed est l’Envoyé de Dieu ; la pratique de la prière ; le paiement de la zakat (dîme obligatoire) ; le pèlerinage et le jeûne du Ramadan. » Hadith rapporté par Boukhari (n°8)

Les cinq piliers ou obligations de l’Islam

D’après Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’Islam est construit surcinq – piliers ou obligations – : La chahada (ou profession de foi) […]
3 mars 2020
Une image avec le hadith : Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu'il fut mandé par Héraclius à l'époque où il se trouvait en Syrie à la tête d'une caravane de marchands qoraïchites, et au cours de la trêve (la trêve de Hodaibiya) que le Prophète avait conclue avec lui et les infidèles de Qoraïch. Les envoyés d'Héraclius arrivèrent auprès d'Abou-Sofyân au moment où l'empereur et sa suite se trouvaient à Ilya (transcription arabe de la première partie du nom que portait à cette époque Jérusalem, Elia Capitolina.) Entouré de grands personnages grecs, Héraclius convoqua les Qoraïchites dans sa salle de réception ; puis, il les fit introduire en sa présence et invita son interprète à leur dire : "Lequel d'entre vous est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète ? --- C'est moi répondit Abou-Sofyân. --- Qu'on fasse approcher cet homme de moi, dit l'empereur ; qu'on fasse également rapprocher ses compagnons et qu'ils soient placés contre son dos." Alors, s'adressant à son interprète : "Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever ses mensonges." En faisant ce récit, Abou-Sofyân ajouta "Par Dieu ! si je n'avais eu honte de voir relever mes mensonges par mes compagnons, j'aurais hardiment menti sur son compte. La première question qui me fut posée fut la suivante : "Quel rang sa famille occupe-t-elle parmi vous ? --- Elle jouit d'une grande considération, répondis-je. ---Quelqu'un parmi vous, poursuivit Héraclius, a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ? ---Non. --- Quelqu'un de ses ancêtres a-t-il régné ? ---Non, répliquai-je. ---Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ? --- Parmi les humbles. ---Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il en décroissant ? ---Il augmente. --- En est-il parmi eux qui après avoir adopté sa religion la prennent ensuite en aversion et apostasient ? --- Non. --- Le soupçonniez vous de mensonge avant qu'il ne tînt les discours qu'il tient aujourd'hui ? ---Non. --- Trahit-il ses engagement ? ---Non ; mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment et nous ignorons comment il se conduira au cours de cette trêve." Cette réponse ajouta Abou-Sofyân, fut la seule dans laquelle je pus glisser une insinuation contre Mohamed.  "Poursuivant ses questions, Héraclius dit : "Avez-vous été en guerre avec lui ? --- Oui, répondis-je. ---Quelle a été l'issue des combats livrés ? --- La guerre entre nous a eu des alternatives ; tantôt c'est lui qui l'a emporté sur nous, tantôt c'est nous qui l'avons emporté sur lui. --- Et que vous ordonne-t-il donc ? --- Il nous dit de n'adorer que Dieu seul ; de ne lui associer aucun être ; de renoncer aux croyances de nos pères. Il nous ordonne de prier ; d'être de bonne foi ; d'avoir des moeurs pures ; de rester unis avec nos proches." Alors Héraclius chargea son interprète de dire à Abou-Sofyân : "Je t'ai interrogé sur sa famille et tu m'as répondu qu'il était de bonne naissance. Or les envoyés de Dieu ont toujours été choisis parmi les plus nobles du peuple chez lequel ils remplissaient leur mission. Je t'ai demandé si quelqu'un parmi vous avait tenu de semblables discours, et tu m'as répondu que non. Alors en moi-même j'ai pensé que si quelqu'un avant lui avait tenu les mêmes propos, je pourrais croire que cet homme ne faisait qu'imiter les enseignements de ses prédécesseurs. Je t'ai demandé si parmi ses ancêtres il y en avait eu un qui eût régné et tu m'as dit que non. En posant cette question je pensais que, si un de ses ancêtres avait régné, cet homme cherchait à remonter sur le trône de ses pères. Je t'ai demandé si, avant qu'il vous tînt ses discours, vous le soupçonniez d'être un menteur et tu m'as répondu que non. J'ai compris par là que s'il n'était pas homme à mentir à l'égard de ses semblables il ne pouvait mentir à l'égard de Dieu. Je t'ai demandé si ses adeptes se recrutaient parmi les grands ou parmi les humbles et tu m'as répondu que c'était parmi les humbles. Or c'est toujours eux qui forment les partisans des prophètes. Je t'ai demandé s'ils augmentaient en nombre ou s'ils diminuaient et tu m'as répondu qu'ils allaient en augmentant. Or c'est bien là le propre de la foi de croître jusqu'à sa complète évolution. Je t'ai demandé si quelques-uns d'entre eux après avoir embrassé la foi s'en détournaient avec horreur et la reniaient et tu m'as répondu que non. Et c'est bien ainsi qu'agit la  foi quand sa grâce ... La suite du hadith sur la page. Hadith rapporté par Boukhari (n°7)

Héraclius donna l’ordre d’apporter la lettre que le Prophète (ç) avait fait remettre par Dihya

Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu’il fut mandé par Héraclius à l’époque où il se trouvait en Syrie à la tête d’une caravane de marchands qoraïchites, et au […]
3 mars 2020
Une image avec le hadith : Ibn-'Abbâs rapporte que nul n'était généreux à l'égal de l'Envoyé de Dieu (ç), et que cette générosité se manifestait surtout durant le mois de Ramadân, à la suite de ses entrevues avec Gabriel qui venait chaque nuit lui enseigner le Coran. A ce moment-là l'Envoyé de Dieu était plus généreux que le vent envoyé par Dieu. (c'est-à-dire les vents qui amènent la pluie) Hadith rapporté par Boukhari (n°6)

La générosité du Prophète (ç) pendant le mois de ramadan

Ibn-‘Abbâs rapporte que nul n’était généreux à l’égal de l’Envoyé de Dieu (ç), et que cette générosité se manifestait surtout durant le mois de Ramadân, à […]
3 mars 2020
Une image avec le hadith : Selon Saïd Ben Djobaïr, Ibn ‘Abbas expliquait ainsi le verset coranique suivant : « Ne remue pas ta langue pour hâter la Révélation. » (Coran 75.16) « L’Envoyé de Dieu, dit-il, remuait les lèvres pour apaiser la souffrance qui accompagnait la Révélation, aussi Dieu fit descendre ces versets :« Ne remue pas ta langue comme pour hâter la Révélation. C’est à Nous que revient le soin de rassembler le Texte et de le prêcher. » (Coran 75.16-17). Pour Ibn ‘Abbas, ce dernier verset signifie : « Dieu assemblera le Texte dans ta poitrine, puis tu le réciteras. » Quant au verset : « Suis sa récitation lorsque nous le récitons. » (Coran 75.18), Ibn ‘Abbas donne cette version : « Sois attentif à la récitation et observe le silence. » Enfin pour le verset : « Il Nous appartient ensuite de l’expliciter. » (Coran 75.19), Ibn’Abbas l’interprète ainsi : « Il nous incombe (ensuite) de le faire réciter. » Après cela, l’Envoyé de Dieu écoutait l’ange Gabriel à chacune de ses apparitions, puis dès le départ de ce dernier, il récitait le Coran de la même façon qu’il le lui avait enseigné.  Hadith rapporté par Boukhari (n°5)

L’Envoyé de Dieu (ç) récitait le Coran de la même façon que le lui enseignait l’ange Gabriel

Selon Saïd Ben Djobaïr, Ibn ‘Abbas expliquait ainsi le verset coraniquesuivant : « Ne remue pas ta langue pour hâter la Révélation. » (Coran 75.16)« L’Envoyé […]
3 mars 2020
Une image avec le hadith : Au sujet de la suspension de la Révélation (qui dura trois ans), Djâbir Ben ‘Abdallah El Ansari, parlant de la Tradition rapporte les propos suivants du Prophète : « Pendant que je marchais, j’entendis une voix retentir du ciel. Je levai les yeux et aperçus l’ange que j’avais vu à Hira. Il était assis sur un trône  12 suspendu entre ciel et terre. Je fus saisi d’effroi à cette vision et rentrai chez moi en criant : « Couvrez-moi ! Couvrez-moi ! » C’est alors que Dieu fit descendre les versets suivants : « Ô toi qui es enveloppé ! Lève-toi et avertis ! » (Coran 74.1-2) Puis la récitation continua jusqu’au verset : « Et fuis l’idolâtrie ! » (Coran 74.5. Ensuite la Révélation reprit sans discontinuer. Hadith rapporté par Boukhari (n°4)

De la suspension et de la reprise de la Révélation

Au sujet de la suspension de la Révélation (qui dura trois ans), DjâbirBen ‘Abdallah El Ansari, parlant de la Tradition rapporte les propos suivantsdu Prophète : […]